Accompagnement psychologique du vieillissement
Le vieillissement est un processus complexe et multifactoriel, à la fois physiologique et psychologique. Il prend en compte non seulement des évolutions physiques que psychologiques, sociales ou affectives.
Au-delà d’un processus physiologique, le vieillissement est un phénomène psychologique
Tous ces changements prennent naissance au niveau cellulaire avec principalement le stress oxydatif. Il s’agit d’un mécanisme qui résultat de la formation de radicaux libres dans le métabolisme dont la cible est notre patrimoine génétique. L’altération de l’ADN par les radicaux libres entraine la production de protéines non fonctionnelles responsables d’une dégénérescence accroissant le risque d’émergence de cellules cancéreuses.
Le processus du vieillissement cellulaire est à l’origine de la diminution des capacités fonctionnelles de l’organisme à tous les niveaux, de l’organisme à d’autres niveaux, notamment cognitives, neurologiques, sensitives, cardiovasculaires, respiratoires, urinaires, locomotrices, immunitaires, sexuelles ou cutanées.
Tous ces changements ont de conséquences sur nos modes de vie et la qualité des interactions avec le monde qui nous entoure. Le bouleversement psychologique qui en résulte peut avoir une conséquence directe et parfois néfaste sur le processus du vieillissement. La prise de conscience du déclin cognitif et le constat d’une diminution de ses capacités physiques et sexuelles peuvent être à l’origine d’une dégradation de l’image de soi, voir un isolement social et affectif.
Depuis les années 70, on connaît l’importance des interactions sociales dans le maintien du bien être physique et psychique. Les personnes vivants seuls augmentent leur risque de survenue de pathologies dégénératives et cardio-vasculaires par deux.
Comment bien vieillir ?
La compréhension du processus naturelle de vieillissement et de ses conséquences sur la vie de tous les jours et nos interactions avec l’environnement est une condition nécessaire pour bien vivre ce changement. Une bonne estime de soi permet de prendre soin de sa personne, d’éviter les conduites à risques, de s’ouvrir aux nouvelles expériences, de rentrer plus facilement en contact avec le monde qui nous entoure, d’enrichir et de stimuler notre intellect.
Pour vieillir « en forme », il est essentiel de préserver et renforcer l’équilibre avec son environnement et de maintenir les activités qui mettent en jeu les capacités d’adaptation de l’organisme.
La façon dont les autres nous voient n’a pas d’importance. C’est la façon dont on se voit qui compte.
Il est en effet important :
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- De déterminer le niveau du stress oxydatif de façon à proposer une prise en charge adéquate par le biais d’une alimentation adapté, voir d’une nutrithérapie. La communauté scientifique a démontrée les effets néfastes des carences nutritionnelles sur le déclin cognitif ainsi que le rôle bénéfique des anti-oxydants (vitamines E et C, polyphénols, séléniuum, magnésium) et les acides gras essentiels.
- De promouvoir l’activité sportive de façon à préserver son capital physique. Des études ont prouvé qu’une pratique physique régulière, même modérée avait des effets sur les capacités cognitives des personnes âgées en permettant d’améliorer l’attention, la mémoire et la rapidité.
- De gérer le stress au quotidien afin d’éviter son effet accélérateur sur le vieillissement. La relaxation, la méditation, la sophrologie, le rire sont des moyens efficaces pour combattre la tension mentale, « détoxifier » notre psychisme et préserver nos capacités d’adaptation
- D’entretenir sur capital cognitif en menant des activités sociales, culturelles, professionnelles ou associatives. Entretenir un lien social actif permet de valoriser l’estime de soi et de donner du sens à la vie. Plus nos capacités intellectuelles sont sollicitées dans le cadre d’activités riches en interactions sociales et en stimulations intellectuelles, plus celles-ci seront conservées.
Quels sont les effets des émotions sur l’immunité ?
Une étude menée par une équipe de psychologues américains dans les années 1970 a prouvé que les émotions positives, le « positivisme » agit sur la résistance de l’organisme contre les infections, notamment la grippe, et diminue le risque de survenue de maladie coronarienne de 13%.
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